éPAUpée est une association a caractère humanitaire crée dans l' Ecole Supérieure de Commerce de PAU. L' objectif est simple: entraide, solidarité et découverte !

lundi, novembre 20, 2006

L'école est finie !!!!

éPAUpée est enfin heureux de pouvoir vous annoncer que l'école est finie.

Après plusieurs mois de travaux, Conrad nous a enfin annoncé la bonne nouvelle.

Les photos ne vont pas tarder à suivre.

vendredi, novembre 17, 2006

Le récit de l'aventure au Népal

EPAUPEE 2006
Quand l’aventure rencontre l’humanitaire…

Dimanche 16 Juillet 2006. Les maçons népalais sont formels. Il va nous falloir plus de temps que prévu pour finir les murs de l’école. Les fondations sur lesquelles on les élève sont trop fines pour que l’on puisse les monter par gros blocs. Il nous faut ériger les murs par deux rangées de pierre de taille entre lesquelles on met du ciment. La tâche est longue et fastidieuse en plus d’être coûteuse.

Nous nous regardons, tout les cinq, perplexes. Jusqu’ici, nous avions surmonté avec bonheur la plupart des difficultés. Durant toute l’année, à Pau, quand nous démarchions sponsors et partenaires, quand nous organisions des soirées étudiantes ou quand nous vendions briquets et t-shirts pour réunir le pécule qui nous permettrait de financer le projet, on pensait avoir fait le plus dur. On était loin de s’imaginer que l’éPAUpée commencerait réellement sur place.

Les difficultés avaient commencées trois semaines avant le départ. Nous avions tous les cinq (Nicolas Dimitriou, Julien Meyer, Conrad Cherblanc, Eric Devianne et François Pabst) nos visas et nos billets d’avion, quand notre contact de l’époque nous annonce que le N.M.A (National Mountaineering Association), organisme qui gère une école que nous devions agrandir, estime que notre aide n’est pas la bienvenue. Ainsi un mail suffisait à détruire le projet sur lequel nous avions travaillé durant toute une année. Mais ce coup dur n’entame pas notre motivation. On veut partir, et on partira. Déterminés, nous cherchons une autre mission à mener à bien au Népal. Par chance, nous entrons en contact avec Hublo Népal, association humanitaire travaillant en collaboration avec EPICEA France. Ouf !Soulagés et ultra motivés, on décolle de Paris le 06 Juin 2006, direction le Népal.

Je n’oublierai jamais notre arrivée à Katmandou. A peine sortis de l’aéroport, nous n’échappons pas à une armée de chauffeurs de taxi qui nous proposent de nous amener tous les cinq au le centre-ville pour un euro. On monte avec le premier venu. Les soldats qui gardent l’entrée de l’aéroport avec leur fusil en bandoulière nous rappellent vite que le pays a connu un début d’année difficile et qu’il reste très instable. Dès la descente sur Katmandou, le bruit et les odeurs nous assaillent, et plus le taxi s’approche du centre et plus il s’enfonce dans un dédale de rues étroites et poussiéreuses où la puanteur se mêle à l’encens. Nous sommes submergés très vite par une marée humaine et motorisée, où se mélangent porteurs, vendeurs de fruits à la sauvette, religieux, commerçants attendant le client à l’entrée d’échoppes à plafond bas, tuk tuk, rickshaws, motos, le tout plongé dans un cacophonie de klaxons. Et comme pour enfoncer le clou, notre chauffeur népalais, avec un sourire qui va d’une oreille à l’autre s’exclame : « Pour conduire à Katmandou, on a pas besoin de permis, seulement d’un bon klaxon ! ». C’est sur, nous ne sommes plus sur la même planète.

Nous avons rendez-vous le lendemain avec le membre d’hublo Népal, notre contact sur place, Alain Laville. Il est marié à une népalaise, il a un enfant et il est depuis six ans ici. Dans le cadre de son action, il nous propose de construire une nouvelle école primaire à Lapu Besi. Ce petit village est situé dans le massif du Manaslu, au nord-ouest de Katmandou. Il faut marcher deux jours depuis la capital pour y accéder. Seul un sentier le traverse, il mène au Tibet. Il n’y a ni électricité, ni eau courante. La région est habitée par l’ethnie des Gurungs, peuple guerrier, premiers et principaux soldats de la fameuse armée Gorka, et qui a réussi à s’élever dans la société de caste népalaise en donnant son sang pour le pays.

Tout s’enchaîne alors rapidement : monter à Lapu Besi, reconnaissance des lieus, premiers contacts avec la population et organisation du chantier. On doit tour à tour s’improviser architectes, pour faire les plans de l’école, négociateurs, pour discuter les demandes financières du chef maoïste, chefs de chantier, pour recruter maçons et menuisiers, et pour organiser l’approvisionnement du chantier en sable et en ciment, manœuvre, nous creusons, avec l’aide de la population, les fondations et enfin montagnards, car nous devons fréquemment redescendre à un jour de marche pour commander le matériel, mais également à Katmandou pour donner des nouvelles à nos proches, tenir au courant Alain de l’avancement du chantier et pour nous ravitailler en biscuit, chocolat… Ceci, grâce à l’aide de Dendi Sherpa, le guide avec lequel nous sommes montés à Lapu Besi et qui a facilité notre premier contact avec la population ainsi qu’avec les maoïstes, mais surtout grâce à Cham Bahadur Gurung, un jeune habitant du village qui parle anglais. Il nous a permis de communiquer avec la population, mais il a surtout prit une grande part dans toute l’organisation du chantier. Sans l’aide de Cham Bahadur, qui nous a tout de suite pris sous son aile, la réalisation du projet se serait révélée autrement plus difficile.

Cela fait donc un peu plus d’un mois que nous sommes au Népal et que nous vivons chez l’habitant. Nous partageons nos journées entre chantier, baignade sous la cascade du village, quelques balades dans la région et les dalbats (lentille/riz en népalais, plat national et quasi-unique.) à la lueur de la bougie et parfois agrémentés de poulet ou buffle fraîchement tués.
Mais aujourd’hui, nous sommes face à un mur. Il faut se rendre à l’évidence, l’école ne sera pas finie dans les temps. La façon de monter les murs va reculer de deux bons mois la fin du chantier. La première conséquence est que nous allons devoir payer nos ouvriers plus longtemps. Nous serons vite hors budget. Heureusement, nous pouvons compter sur l’appui fidèle d’Alain Laville et d’EPICEA qui nous aideront à compléter. La deuxième conséquence, c’est que quatre des membres n’auront pas le bonheur de voir l’école finie, seul Conrad aura la chance de rester sur place.

Cette aventure restera à jamais gravée en nous. Il nous suffira de fermer les yeux pour revoir nos dalbat quotidiens, le sourire des enfants, les népalais travaillant dans les rizières, les menuiser taillant les poutres en pleine forêt, nos descente vers Katmandou sous une mousson battante, nos parties de volley au bord de la rivière ou les ampoules que nous faisaient les pelles et les pioches. De ce voyage restera également une énorme ouverture d’esprit, il a fallu nous asseoir sur nos préjugés et idées reçues pour repousser la frustration que l’on peut ressentir lorsque l’on vit et travail avec des personnes d’une culture tout a fait différente de la notre. Il y a également une chose que l’on ne soupçonnait pas avant de partir : le nom de notre association est bien trouvé.

éPAUpée.

Pour contacter EPICEA France: www.epiceafrance.org
Pour contacter Hublo Nepal : hublonepal@hotmail.com

mardi, août 22, 2006

Ca avance bien

Bonjour!!! Namaste !!!

Que des bonnes nouvelles en perspective.


La construction de l'école avance bien, puisqu'au moment ou j'écris ces lignes l'école doit etre finit aux trois quarts environ....
Plus que deux petites semaines et on pourra voir le toit se faire poser sur l'école.

Les murs sont en pierres taillés ce qui rend l'école magnifique, les enfants népalais travailleront dans une école qui leur plaira et qui peut etre leur donnera envie d'aller plus loin dans les études ( cf. photo ).

Et puis petit a petit on est rentré dans la routine, on est devenu comme des népalais sans trop se faire violence ce qui a été notre gage de survie pour les deux mois et plus qu'on a passé la bas.

Pour que le chantier avance aussi vite que possible, nous avons aussi mis la main au ciment.
Non pas en portant des sacs de sable comme la précèdente fois mais en allant chercher des poutres au fin fond de la forêt...
Tout comme pour les sacs de sable, ce fut une sacré épreuve et une fois de plus on se rendit compte du décalage qu'il y a entre nous et les népalais.

En bref, l'éPAUpée est contente du travail qu'elle abat et remercie bien fort tous ceux qui l'ont soutenu et qui ont cru en elle.

samedi, juillet 29, 2006

Namaste !!!

L'ePAUpee continue, la machine est huilee, les rouages ont ete checkes, dorenavant ca carbure !
La region entiere connait maintenant la team et son travail . Taipai Lapu Besi ischool banaoune? Ramro cha !
(Traduction : tu construit l'ecole de lapu besi ? c'est beau !) .
On se met a la mode nepalaise : Nepali tobi (le ptit chapeau que portent rico et patron sur la photo). On commence a percer les mysteres de la langue (on est bien oblige, car la-haut seul chame parle a peu pres anglais ; c’est celui qui est a droite sur la photo).

Quant au chantier que l’on peut entre apercevoir sur la photo, il prend un peu de retard mais il avance pas mal. Epaupee a embauche plus de 20 macons et charpentiers (on voit la team sans la totalite des charpentier), sans compter les porteurs de ciment, fer, sable et bois. On a donc booste le rythme en embauchant d’avantage, ce qui fait que l’on va attaquer dans quelques jours le plancher (pari difficile a jouer sachant que le bois est relativement difficile d’acces ; comme tout ici).

Nous avons aussi teste le travail de porteur; on est parti chercher le sable a la riviere (a environ 3 km du chantier a travers les sentiers escarpes), et c’etait parti le sac de 40-50 kg accroche a une corde fixee a notre front : on a tous cru mourir, d’abord parce que ca glissait et donc forcement on est tombe plusieurs fois, mais surtout parce qu’on avait la sensation que notre cou allait se couper en 2).

Enfin ce qui est sur c’est qu’on se marre bien ici, trop d’evenement se produisent chaque jour ; joyeux comme parfois triste et enervant.

En tout cas ePAUpee se paye une bonne tranche de vie …

PS : il n'y aura pas de photo en faite (apres 2h de palabre avec le PC, j'en peu plus)
toutes mes excuses !

mercredi, juin 21, 2006

Lancement du chantier


Bonne nouvelle, la construction a enfin demarre : on a lance le chantier il y a 4 jours, on detruit l' ancienne ecole qui est trop vieille et trop petite pour en reconstruire une plus grande ( 12,70m * 16m sur deux etages) avec 3 salles de classe suplementaires. C' est parti pour deux mois de labeur, on est tous tres contents, tout va tres bien. Sur la photo, vous pouvez voir l ancienne ecole, nous construisons la nouvelle sur le terrain devant.

lundi, juin 12, 2006

Et c' est parti !!!

Ca y est, ePAUpee est arrive en terre promise !!!

Paris, Bahrein, Muscat et enfin Katmandou ; Quand on arrive "gros choc", tout est different ici, la ville comme la population. C'est parfait, on oublie tout pour garder les yeux ouverts. Aujourd'hui, ca fait une semaine qu'on est arrive ; entre discutions avec les nepalais, visites de Katmandou, et prise de contact avec Alain Laville (association Hublo nepal, notre nouveau contact au Nepal), on a commence a "prendre la temperature" du pays. On est donc pret et surtout sur-motive pour lancer les "hostilites" des demain (soit mardi 13 juin).

L'ePAUpee est en marche ...

dimanche, mai 14, 2006

Vente de briquets et T-shirts sur la voie publique




Durant trois samedi d'affilée, toute l'équipé d'éPAUpée ainsi que plusieurs volontaires se sont mobilisés pour participer à une vente de briquets et T-shirts dans le centre ville palois afin de financer notre projet humanitaire au népal : agrandir une école qui forme des sherpas et des guides de haute-montagne. En effet, construire deux salles de classe et des sanitaires coutent cher (environ 12 000 €), c'est pourquoi cette vente a eu lieu.
Merci à tous les palois et paloises qui nous ont soutenu !!!

éPAUpée offre son BBQ pour remercier ceux qui l'ont soutenue !

Parce que éPAUpée se devait de remercier ceux qui l'ont aidée, notamment les élèves de l'ESC-Pau ainsi que l'administration, les membres de l'association ont décidé d'offrir les merguez le 26 avril.














La soirée s'est très bien passée et a été très conviviale.

Nous remercions notre partenaire pour cette soirée enitèrement gratuite:

- Champion ( Centre Bosquet )

Voici les photos de la soirée où la convivialité et la sympathie régnèrent de façon royale: